Enrichissons-nous à Orsay PDF Imprimer Envoyer

Une caresse au cheval, une photo du rhinocéros, une tape amicale sur les fesses d’un éléphant, les amis L S R  Air France  se promenaient – ils dans une quelconque  réserve africaine ?  Que nenni, juste sur le parvis du Musée d’Orsay !

Dîtes, j’entends d’ici le P D G  de « la Compagnie des chemins de fer d’Orléans » s’exclamer :
«  Vite, M. Victor Laloux, empoignez vos crayons, activez vos méninges, vous érigerez notre future gare d’Orsay  qui devra être inaugurée le 14 juillet 1900  pour l’expo universelle. »


L’architecte venait de terminer l’hôtel de ville de Tours.

 

Avec sa dextérité habituelle, Alain Karmès nous distribue les billets de  . . . « première classe » et nous pénétrons dans ….l’immense wagon ….

 

Découvrirons-nous des locomotives crachant rageusement leur vapeur ? Que nenni, les monstres d’acier ont disparu, laissant la place aux œuvres d’art : Masques, peintures, sculptures …. Tout pour le plaisir des yeux, mais pas pour les jambes, alors un  déjeuner dans un resto sera le bienvenu et entre amis c’est toujours un plaisir.


Et l’après midi, suivant notre train-train, nous découvrions stupéfait «l’origine du monde».


J’ai alors compris pourquoi Aragon et Ferrat proclamèrent «  La Femme est l’avenir de l’Homme »

 

Eh ! Braves gens, ne le répétez pas, mais on a même surpris des  « faussaires »  tentant d’imiter les maîtres. Des merveilles quand même, vous dis-je !

 

Rodin n’avait-il pas raison, déclarant : « L’art, c’est la plus sublime mission de l’homme »

Quel régal également l’expo temporaire de pastel intitulé « Le Mystère et l’Eclat » ou se côtoient : Manet, Millet, Degas, Redon…..

Diderot lui commentera ainsi  les œuvres de Chardin : « C’est l’air et la lumière que tu prends à la pointe de ton pinceau et que tu attaches à la toile »


Avenue d’Orsay, quai, Musée d’Orsay, et oui, Amis L S R , sans vouloir me vanter, mon nom restera à jamais dans l’histoire : je me nomme, en effet, Charles Boucher d’Orsay et en tant que prévôt de Paris, je posai la première pierre du quai d’Orsay, lequel ne fut terminé qu’en 1815.

 

Le temps nous a manqué pour admirer l’expo « Picasso » (trop d’attente) alors, responsables LSR,  cette sortie si  réussie n’en appellerai-t-elle pas une autre ? D’autant plus que «dans les arts rien ne vit que ce qui donne du plaisir».

 

A.Rabier - déc. 2008